- Louis MICHEL -
L’un des principaux chefs de
la Résistance du Var.
Entre autres faits d’armes,
il réalisera,
en compagnie de sa femme,
l’attentat contre l’usine
d’Air liquide, qui aura pour
effet de paralyser
la flotte allemande de
Méditerranée.
- Lina MICHEL
née BIAGIOTTI -
Elle rejoint très tôt, aux côtés de son mari
LOUIS MICHEL, les rangs des Francs-
Tireurs et Partisans Français.
Agent de liaison, elle participe à de nombreuses
opérations dans le Var.
Conseiller Municipal à la Mairie d’Ollioules,
militante communiste, elle a été présidente
déléguée du Var de l’Association Nationale
des Anciens Combattants de la Résistance
(A.N.A.C.R.)
La maladie l’a emportée en 1992 à l’âge de 71 ans
- PRATALI François,
Paul, -
né en 1913
“Les jeunes
d’aujourd’hui
feraient la même chose
que nous (…)”
Au début de la guerre, PRATALI, mobilisé, participa, en mai-juin 1940,
avec son régiment de chars, à la campagne de Belgique (bataille de
Bastogne).
Fait prisionnier en Normandie, le 10 juin 1940, il s’évada le 22
août et regagna la Seyne. Il reprit l’exploitation de son garage et se maria
civilement, en novembre 1942, avec une jeune polonaise réfugiée.
PRATALI, dès décembre 1940, avait été contacté par des militants communistes.
Il le fut à nouveau en janvier 1942 et devint dépositaire de
tracts fabriqués par un groupe de ville, dont Louis MEUNIER, qui jouait
avec lui au Moto-Ball, et Marius AUTRAN.
Ces militants furent arrêtés
en janvier-mars 1942, alors que le domicile de PRATALI fut perquisitionné.
Il ne comparut pas, à la différence de ses camarades, devant le
Tribunal Maritime de Toulon, en mai 1942. A partir de janvier 1943, à
nouveau en contact avec des communistes (réception et diffusion de matériel,
fabrication de bombes destinées à être posées sur les voies ferrées, en
relation avec DIANA).
En mars 1944, en raison des bombardements, PRATALI se replia dans le
Haut-VAR, à Ginnaservis où il fut en contact avec le maquis, participa à
des parachutages, ravitailla les combattants. Membre des Francs-Tireurs
et Partisans Français et des milices patriotiques paysannes, il fit partie
du Comité de Libération de la commune (fin août- début septembre).
Les renseignements généraux signalaient qu’il avait rempli les fonctions
de chef de la police F.F.I.